Il y a quelques minutes à peine le siège de Charlie Hebdo a été pris d'assaut par deux hommes encagoulés et armés de fusils automatiques.
Dix personnes travaillant au journal ainsi que deux policiers sont décédés. Les meurtriers ont pris la fuite.
Meurtriers, vous avez déjà perdu !
Comme ceux qui vont assassiner des enfants dans leurs écoles au Pakistan, comme ceux qui kidnappent des petites filles au Nigeria pour en faire des esclaves, vous avez déjà perdu.
Vous avez perdu parce que vous vivez dans la peur la plus immense et la plus ridicule qui soit. Tuer des enfants, condamner des fillettes à l'esclavage, mitrailler des journalistes, voici la réponse à votre peur panique. Pauvre de vous. Quelle dose de lâcheté vous faut-il pour en arriver là ?
Vous avez peur d'enfants, vous avez peur de la connaissance qu'offre l'école, vous avez peur de petites filles qui veulent apprendre à lire et à compter, vous avez peur de journalistes qui font rire par la satire et réfléchir par leurs articles, et vous pensez que les détruire vous rendra grand ? Que cela vous sauvera de la peur irrationnelle que vous inspirent la vue d'enfants sur les bancs d'une école ?
Vous êtes misérables, et vous avez déjà perdu. Si tout cela n'était pas si tragique, comme cela serait drôle. Il suffit d'un peu de savoir et d'un brin d'humour pour vous réduire à rien. Voilà comme vous êtes petits. Voilà pourquoi vous ne gagnerez jamais !
Des centaines de millions d'enfants, chaque jour se rendent à l'école de par le monde. Il y aura toujours des journalistes qui dénonceront les horreurs que vous commettez, il y en a des dizaines de milliers, à l'instant même qui disent ce que vous avez fait, et croyez bien que tous rient devant les choses qui vont font vous tordre de peur.
Tuez des enfants, tuez des journalistes, tuez des pauvres gens en France et de par le monde. Voici la seule réponse que vous connaissez. Je vous plains autant que je vous exècre. Et la seule chose qui me permet de sourire, un peu, en ce jour de deuil, c'est de savoir que quoi que vous fassiez, vous avez déjà perdu.